La fin d’audience de comparution immédiate, lundi 29 juin, au tribunal correctionnel, consacrée quasi entièrement à des outrages et menaces sur des personnes dépositaires de l’autorité publique a été marquée par de graves incidents.
Vers 17 h 30, Karim, un Narbonnais de 29 ans, cité à comparaître pour des violences contre un agent de surveillance de la voie publique (ASVP) de Narbonne, commises vendredi 26 juin et doublées de menace de mort en état de récidive légale, a perdu tout contrôle de lui-même.
Déjà passablement nerveux au début de l’audience, il s’est, à nouveau, montré très agressif, sitôt rappelé à la barre, jusqu’à vociférer et à se livrer à de nouvelles menaces sans équivoque, notamment à l’égard de la partie plaignante. Au vu du comportement du prévenu, le président Thibaut Rivier a renvoyé son procès à une date ultérieure et, dans l’attente d’une expertise psychiatrique, les juges ont ordonné le maintien de Karim en détention. Il a fallu le renfort de policiers du commissariat pour qu’il soit évacué du tribunal.
Vendredi 26, vers 17 h 30, celui-ci est soupçonné d’avoir frappé un ASVP âgé de 41 ans, alerté par les clients d’un établissement de la place des Quatre-Fontaines, témoins du comportement agressif du jeune homme, déjà refoulé à deux reprises du bar pour cette raison. Un comportement agressif que Karim aurait eu également avec l’agent narbonnais, tentant de lui arracher la caméra fixée à sa poitrine destinée à enregistrer tout incident, avant de lui décocher “au moins” quatre coups de poing au visage, qui ont mis l’agent KO.
C’est alors que des fonctionnaires de police, appelés en renfort, procédaient à l’interpellation et au menottage du jeune Narbonnais que celui-ci l’aurait ainsi menacé : “Je te retrouverai et je te ferai la peau”. L’agent municipal a porté plainte et devrait bénéficier du soutien de la Ville, comme elle le fait systématiquement en pareille circonstance.
Merci à Bobbynette