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Le choix de Marion Maréchal-Le Pen a créé quelques remous au Front national, mais il a finalement été validé. Olivier Bettati, conseiller municipal divers droite à Nice, et ancien adjoint du maire Christian Estrosi, a été investi, mercredi 1er juillet, tête de liste du Front national dans les Alpes-Maritimes pour les élections régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a appris Le Monde de sources concordantes. Mme Maréchal-Le Pen a confirmé, jeudi 2 juillet, cette investiture dans un communiqué.

[…] Tout entière consacrée à son travail d’union des droites, Mme Maréchal-Le Pen a fait fi des critiques. Donnée en tête au premier tour mais battue au second selon de premiers sondages, elle sait que la victoire en décembre devrait se jouer à droite, et qu’il convient de rogner sur l’électorat de Christian Estrosi. Olivier Bettati, 46 ans, représente pour elle une belle prise de guerre.

Adjoint du maire de Nice pendant plus de cinq ans, il s’était présenté contre lui aux élections municipales en 2014, et avait obtenu 12,4 % des voix au second tour dans le cadre d’une quadrangulaire. Candidat déçu aux sénatoriales en 2014, cet ancien conseiller général des Alpes-Maritimes avait fait l’impasse cette année sur les élections départementales.

Il a rencontré Marion Maréchal-Le Pen il y a plusieurs semaines, ainsi que certains membres de l’équipe que la députée du Vaucluse entend constituer en cas de victoire. Olivier Bettati a également vu Nicolas Bay, secrétaire général du FN, qui a apporté son soutien à sa candidature. Ces derniers jours, le conseiller municipal a été photographié en compagnie de Marie-Christine Arnautu, chef de file du FN dans le département, et de Philippe Vardon, ancien responsable de Nissa Rebela, branche locale du Bloc identitaire. Ce dernier devrait selon toute vraisemblance être candidat sur la liste du FN dans le département.

Cadre du RPR puis de l’UMP pendant plus de vingt ans, M. Bettati est par ailleurs un ancien proche de Jean-François Copé. En 2012, il avait contribué à l’élection controversée du maire de Meaux (Seine-et-Marne) à la présidence du mouvement face à François Fillon. Il a finalement quitté le parti de la rue de Vaugirard en 2013.

Le Monde

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