(…) Quelles conséquences sur la gestion par la Grèce du flux migratoire qui a vu déferler plus de 50.000 migrants sur ses îles depuis le début de l’année? “Comment paieront-ils leurs gardes-côtes, leurs policiers?”, s’angoisse un conseiller ministériel français. “Ce serait donner libre cours à la corruption des forces de l’ordre par les filières d’immigration”, poursuit-il. “Le risque d’un appel d’air est très sérieux”, ajoute le directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart, qui craint de voir se créer un couloir d’immigration incontrôlé entre la Grèce, la Macédoine et le Kosovo, où commencent à s’installer des cellules djihadistes.
(…) Le JDD