Après une journée de jeûne du Ramadan, les nuits dans les villes marocaines sont plutôt animées. Si les mosquées sont prises d’assaut par les fidèles, les cabarets “halal” affichent complet et les prix des drogues flambent au cours de cette période.
Chaque ville marocaine a ses spécificités nocturnes. A Casablanca, les spectacles des stars de “chaabi” comme Stati, Senhaji ou Daoudi font rage sur la corniche d’Aïn Diab.
A Marrakech, l’on observe aucun changement lors des soirées dans les cabarets transformés en lieux de distraction “halals” pour l’occasion. La spécificité de Meknès, c’est le sexe et la drogue, tandis qu’à Tanger, c’est plutôt des soirées à l’européenne dans les bars, les restaurants et les boîtes de nuit.
Les rappels à l’ordre des autorités locales de la ville du détroit ne freinent pas les ardeurs de ces lieux de fête nocturnes, où des contacts sont établis la nuit entre prostituées, homosexuels et clients, d’après le quotidien Assabah.
La consommation de drogue est multipliée par trois dans le pays au cours du mois sacré. Le prix du gramme de chira passe de 20 à 30 dirhams et le gramme de cocaïne est vendu à 500 dirhams contre 250 dirhams en temps normal. La vente de psychotropes explose également au cours de cette période, rapporte la même source.
Le narguilé est également très apprécié au cours de ce mois sacré. Plus de 50% des clients réservent leur place dans les bars à chicha bien avant la rupture du jeûne et certains arrivent même directement après leur sortie de la mosquée, confie le propriétaire d’un de ces lieux à Assabah.
