Yann Galut, député PS et fondateur de la Gauche Forte dénonce les propos de Marion Maréchal-Le Pen lors de son premier meeting en Paca pour les élections régionales Elle s’était déclarée pour une France “bleu, blanc rouge” et pas “black, blanc, beur”.
En 1996, il ouvre son premier cabinet d’avocat à Paris4. Avocat de SOS Racisme, il défendra en 1996 les étrangers en situation irrégulière de l’église Saint-Bernard, à Paris. source
Il est temps que Marion Maréchal-Le Pen ouvre les yeux ! Ses fantasmes de France blanche sont ceux qui engendrent l’exclusion. Elle prétend dénoncer le communautarisme mais générer la division. Notre République est unie et notre France n’est pas segmentée entre des religions. Notre France est mélange. Et nous devons en être fiers.
En dénonçant “le remplacement continu d’une population par une autre, qui importe avec elle sa culture, ses valeurs, sa religion”, en s’opposant à ce que “la Riviera devienne la favela”, Marion Maréchal Le Pen reprend le bâton de pèlerin de l’extrême-droite identitaire : la dénonciation du “grand remplacement”. […]
Elle semble séduire un nombre croissant de déçus de l’UMP, accoutumés aux discours de la droite dure locale.
Que faire alors ? Rester à regarder la progression de Marion Maréchal-Le Pen les bras ballants et pétrifiés ? Ou alors répondre à son discours sur ce qu’elle appelle “valeurs” par les seules valeurs qui vaillent en cette circonstance, celles de la République française. […]
Elle se revendique “patriote de droite” mais elle défie les règles de sa – chère ? – patrie. Pourquoi choisir entre différents composants d’un même ensemble quand c’est cette richesse qui nous constitue. Être patriote, c’est aimer la France telle qu’elle est et combattre celle des racistes de bas étage que Marion Maréchal-Le Pen représente. […]
L’union de la gauche dès le premier tour est l’unique option pour résister à ceux qui attisent les haines.
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