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A Mayotte, le vote de la “loi sur la modernisation du droit d’outre-mer” prévu le 15 juillet pourrait signer le retour en grâce des “cadis”. Ces juges islamiques traditionnels écartés lors de la départementalisation de l’île espèrent l’adoption de ce texte qui prévoit de leur rendre un véritable statut juridique.

A Mayotte, département français donc partie intégrante de la République, une manœuvre se met en place pour que l’argent public finance la justice islamiste de l’île. Tout cela en contradiction totale avec la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’état. La manipulation devrait trouver son aboutissement le 15 juillet lors du vote à l’Assemblée de la loi sur « La modernisation du droit d’outre-mer ».

Ce tour de passe-passe vise à intégrer comme fonctionnaires, et ès qualité, les cadis, ces juges de paix islamiques qui existent à Mayotte depuis la nuit de temps. Lors de l’adhésion de Mayotte à la France, et plus encore lors de la départementalisation de cette terre si éloignée de la métropole, on avait glissé les cadis sous le tapis.

Ces juges religieux avaient bénéficié du statut de « médiateurs sociaux », donc salariés de la collectivité territoriale. Cette fois le lobby musulman a fait monter les enchères en obtenant, le 2 juillet, un vote du Conseil général sur le nouveau statut des cadis, et demandé qu’ils soient reconnus comme des magistrats bénéficiant d’une Délégation de Service Public, « afin de mieux bénéficier de leurs compétences »…

Par magie, ce souhait va se retrouver dans le paquet proposé dans quelques jours au vote des députés réunis au Palais Bourbon. Ainsi, rejoignant ses amis du Qatar et de l’Arabie Saoudite, la France aura à son tour sa justice islamique.

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Merci à martin

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