Installé à Marseille, ce sera le 4e établissement de ce type sous contrat en France. La visite commence sur un léger malaise : “Désolé, je ne serre pas la main des femmes” nous lance, souriant, mais contrit, l’agent d’accueil à qui nous tendons la nôtre.
Cent trente élèves y sont scolarisés, de la 6e à la seconde ; la première promotion de bacheliers made in Ibn Khaldoun, ce sera dans deux ans. “Les familles de nos élèves sont cadres, issus de la classe moyenne, relate Mohsen NGazou. Ils recherchent des valeurs structurantes, le programme de l’Éducation nationale et un islam dans un esprit d’ouverture et de modération.” L’UOIF et les donateurs de la mosquée voisine, dont Mohsen NGazou est d’ailleurs l’imam, ont financé les travaux nécessaires.
La contractualisation d’Ibn Khaldoun par l’État, à la mi-juin, va ainsi lui donner du souffle : les salaires de ses enseignants seront pris en charge par l’Éducation nationale, les familles pourront déposer des demandes de bourses… “La dotation forfaitaire de la Région passera de 400 à 600 € par an et par élève”, observe Mohsen NGazou. (…)
Merci à Lilib