Déjà condamné à de multiples reprises pour menaces de mort et harcèlement téléphonique, ce bouillonnant Planoisien, âgé de 62 ans, a été présenté ce mercredi en comparution immédiate pour répondre d’une nouvelle litanie d’insultes, menaces et outrages.
Cette fois, ce sont les agents des espaces verts en particuliers et plus généralement l’ensemble des services municipaux et jusqu’au maire qui ont fait l’objet de son ire aussi viscérale que préoccupante.
« On a déjà fait brûler l’hôtel de ville, là je vais tout faire cramer », a-t-il en substance menacé. Avant d’abreuver les agents d’injures (« fils de chien », etc.) de les accuser d’islamophobie et de les menacer en leur adressant des gestes mimant un égorgement ou en lançant « la mairie je vais les tuer, je vais m’occuper d’eux ».
Sans compter les jets de pierres et même de pastèques ou encore d’eau de javel dont ils ont fait l’objet. […]
Le prévenu ayant demandé un délai pour préparer sa défense, le procureur Margaret Parietti a sollicité une expertise psychiatrique en même temps que son placement en détention provisoire.
« Il relève plus de l’hospitalisation que de l’incarcération », a pour sa part estimé Me Pillot-Quenot pour la défense […]
Le tribunal l’a néanmoins envoyé derrière les barreaux pour éviter toute réitération des faits, préserver la tranquillité publique et assurer sa représentation à son procès, prévu le 22 juillet. Sachant qu’il devra d’ici là faire l’objet d’une expertise psychiatrique.