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Achraf Sissani s’est introduit chez un homme de 83 ans et a menacé de le tuer. Malgré les dénégations du prévenu, il sera reconnu coupable et condamné à la peine de trois ans de prison ferme.

Achraf Sissani y comparaît détenu. Encore une fois, il conteste les faits qui lui sont reprochés. C’est bien son quartier, mais il est innocent. Son ADN retrouvé sur les ciseaux et une poignée de porte de la maison, et qui a permis d’identifier d’Achraf Sissani grâce au Fnaeg, le fichier national automatisé des empreintes génétiques. “C’est pas moi, moi je passe souvent dans le chemin pour rentrer chez moi, mais je suis jamais rentré dans cette maison. Mon ADN ? Chais pas”

“C’est là une défense délicate”, concède Me Alexandre Aubrun en préambule de sa plaidoirie. “Il y a dans ce dossier, contre le prévenu, la géolocalisation de son téléphone portable et un ADN, mais il n’y a rien d’autre“.

Il était 6h30, dans la chambre tranquille de ce vieux monsieur de 83 ans. Un matin comme les autres, jusqu’à l’intrusion dans la pièce d’Achraf Sissani, même s’il le conteste. Allongé dans son lit, l’octogénaire qui vit dans les alentours de Salon-de-Provence est réveillé en sursaut parce qu’on lui braque une lampe frontale dans les yeux. Comme il fait encore nuit et que la maison est largement plongée dans la pénombre, le monsieur ne voit pas son agresseur. Lequel menace de lui crever un oeil et de le tuer, en plaquant sur sa gorge la paire de ciseaux qu’il a trouvée dans la maison où la victime vit toute seule. L’intrus fouille la maison, il tirera même au sol avec un pistolet d’alarme trouvé là. Puis il quittera les lieux en laissant l’octogénaire avec une hémorragie à l’oeil causée par un objet pointu, et une dizaine de dix plaies au visage, “comme de petites piques laissées par les ciseaux”, ajoute la présidente Chavarot. Il a volé, en tout et pour tout, la somme de 70 euros à sa victime. Laquelle se hâte de prévenir son fils qui vit tout près, puis la police arrive, rappelle la juge qui préside l’audience correctionnelle saisie de ce dossier. […]

Ce sont des faits extrêmement graves“, commence le procureur Frédérique Pons. “Le mis en cause va molester la victime, la frapper à coups de crosse sur la tête, et la blesser à l’oeil. C’est absolument inadmissible“.[…]

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Merci à Lilib

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