C’est entendu, les races n’existent plus. La preuve, le jeudi 16 mai 2013, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot « race » de la législation française. François Hollande s’était engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer ce terme de la Constitution. Voilà au moins une promesse tenue. La même docte assemblée devrait interdire aussi les mots « cancer », « guerre », « meurtre », « crime » afin d’obtenir que les choses ainsi nommées s’en trouvent également interdites. Pour quelques cerveaux fantasques, le réel devrait obéir aux mots. Hélas, pour un cerveau normal, ce sont les mots qui obéissent au réel. Ça n’est pas la race qui fait le raciste et c’est le raciste qu’il faut combattre, pas la race.
Mais voilà qu’en Normandie l’université de Leicester, en Angleterre, et le Centre de Recherches Archéologiques et Historiques Anciennes et Médiévales de l’université de Caen, recherchent des habitants de la Manche ayant un patronyme nordique, et des habitants du Nord-Cotentin, dont les quatre grands-parents sont nés et vivent ou ont vécu dans un périmètre de 50 km autour de leur lieu de vie actuel… Il s’agit, par un prélèvement d’ADN, d’examiner les marqueurs génétiques pour découvrir les origines de la colonisation et du peuplement de cette partie de la Normandie aux IXe et Xe siècles. Autrement dit : isoler le sang viking.
J’interroge un ami bordelais qui dirige un laboratoire de recherche d’ADN. Qu’en pense-t-il ? Il me confirme qu’on peut, effectivement, via l’ADN, savoir si l’on a du sang viking, bien sûr, mais également toute autre trace d’une autre origine. Ainsi, on peut déterminer si l’on a du sang Juif, s’il est ashkénaze ou séfarade, et en quelle proportion ! Des Juifs intégristes y recourent même pour certifier, comment dire ? la pureté de leur race…
La mode est au refus de la biologie, de l’anatomie, de la physiologie, et, pour tout dire, de la nature. Bien penser, c’est croire que nous ne sommes que des produits de la culture. Nous serions une cire vierge à la naissance et nous deviendrions ce que la société ferait de nous. La gauche, qui (souvent) le croit, a tort.
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Merci à Spotty