Des rappeurs qui ne feraient pas que l’apologie de la délinquance en chansons…
La police de Bruxelles Capitale/Ixelles enquête sur “une nouvelle bande urbaine” qui a pris racine sur son territoire et dont “la particularité est d’intégrer des filles et de s’inspirer plus que précédemment de la culture des gangs à l’américaine”.
À la clé, un mode de fonctionnement structuré des plus violents. “Du jamais vu jusqu’ici en Belgique”, selon nos sources.
Cette bande s’illustre depuis un peu plus d’un an du côté du quartier bruxellois d’Yser. Où elle serait “responsable d’une recrudescence de la criminalité”. Il est notamment question “de vols avec violence, de trafic de drogues douces & dures, de trafic d’armes et même de proxénétisme”. De quoi sérieusement inquiéter nos autorités judiciaires.
[…]D’après les premiers éléments de l’enquête policière, cette “nouvelle bande urbaine” se structurerait au moins en deux groupes différents.
Au-dessus, il y a le Négatif Clan, les membres les plus âgés, les “grands”. “Qui dirigent le gang.” En dessous, il y a le Ghetto Criminel, les “petits”. “Qui ne peuvent accéder et intégrer le niveau supérieur qu’après avoir accompli des rites initiatiques comme des viols collectifs (etc.) et des missions comme des braquages (etc.) commandés par les grands.”
Et de noircir encore le tableau : “En plus des braquages et du deal à grande échelle, des filles, qui sont membres de leur organisation, sont – fait nouveau dans une bande urbaine en Belgique – contraintes de se prostituer. Et celles ou ceux qui désirent quitter l’organisation ne le peuvent pas. Ils font immédiatement l’objet de pressions et se font tabasser si cela ne suffit pas.”
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Merci à marie salers