17/07/15 : un des suspects a eu 17 comptes Twitter, tous suspendus
Il est soupçonné, avec deux autres hommes, d’avoir projeté l’attaque d’une installation militaire des Pyrénées-Orientales et la décapitation d’un officier au nom du jihad. L’un des trois suspects interpellés lundi 13 juillet a possédé 17 comptes Twitter, tous suspendus pour prosélytisme, rapporte I-Télé. […]
L’information est confirmée par le journaliste spécialisé David Thomson. Selon lui, ces comptes militaient en faveur du groupe Etat islamique et le dernier, le 18e, était encore actif jusqu’à lundi, jour de l’interpellation. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait évoqué “l’activisme” du jeune homme “sur les réseaux sociaux”. […]
Selon une source proche du dossier, les trois hommes se sont réclamés en garde à vue de l’organisation islamiste et ont revendiqué leur engagement jihadiste. […]
Les trois gardés à vue se prénomment Ismaël, Djibril et Antoine, a confié une source proche de l’enquête au JDD. Ismaël, considéré comme le principal instigateur du projet, est âgé de 17 ans et réside du côté de Valenciennes. Djibril, 23 ans est originaire de Marseille et Antoine, 19 ans, habite Le Chesnay dans les Yvelines. Ce dernier s’est converti à l’islam, écrit le JDD.
Le “principal instigateur” avait été “signalé” pour “ses velléités de départ en Syrie” et avait “fait l’objet d’un entretien administratif”, a détaillé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve,qui a annoncé mercredi soir qu’un attentat avait été déjoué sur le sol français après l’arrestation de quatre personnes qui projetaient une “action terroriste contre des installations militaires françaises”.
16/07/15
Parmi ces quatre hommes, tous sont des musulmans radicalisés, non convertis, et deux sont des mineurs de 16 et 17 ans. Le plus jeune a été libéré ce jeudi matin, après avoir été mis hors de cause par les autres suspects. Ils projetaient de décapiter le militaire gradé et de filmer la scène au mois de janvier prochain, un an après les attentats de Charlie Hebdo.
Deux leaders se détachent de ce groupe qui se trouve actuellement en garde à vue au siège de la DGSI.
(…) BFM TV
Djebril A. , ancien militaire, visait un sous-officier
Selon nos informations, Djebril A., ancien militaire âgé de 23 ans, serait le principal instigateur des projets d’attentats déjoués cette semaine. Ex-sémaphore en poste à Fort Béar, situé à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), l’individu aurait eu pour projet de s’attaquer à un sous-officier de la marine de cette base, où les militaires s’entraînent aux interventions urbaines.
Djebril A. aurait en outre été relevé de ses fonctions au sein de la marine nationale.
Selon nos sources, les projets d’attentats du groupe, pour l’heure assez brouillons, s’échelonnaient sur le long terme et n’auraient pas encore bénéficiés d’une préparation méticuleuse.
(…) Info M6
15/07/15
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a donné plus de précisions mercredi soir sur un projet d’attentat déjoué cette semaine en France. Quatre individus âgés de 16 à 24 ans, dont un ancien militaire réformé de la Marine nationale, ont été interpellés lundi et sont actuellement en garde à vue. Ils projetaient de commettre “une action terroriste contre des installations militaires françaises”, a annoncé Bernard Cazeneuve. “Aucun lien ne peut être établi à ce stade avec les faits qui se sont récemment déroulés dans les Bouches-du-Rhône”, a-t-il précisé.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue, lundi 13 juillet, dans le cadre d’une enquête ouverte le 23 juin sur un projet d’attaque terroriste contre une base militaire prévue en janvier 2016, a annoncé mercredi soir le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.
Les quatre personnes, interpellées dans les Bouches-du-Rhône, le Rhône et les Yvelines, sont âgées de 16 à 23 ans. Parmi les suspects figure un ancien militaire français de 23 ans, réformé en 2013, précise au Monde une source proche du dossier. Les quatre individus ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), saisie de l’enquête.
Selon une source policière, ces individus sont soupçonnés d’avoir projeté de filmer à l’aide d’une caméra GoPro la décapitation d’un haut gradé de la base pour la diffuser.
Le “principal instigateur” de cet attentat déjoué contre des installations militaires en France avait été “signalé”, selon les autorités, pour “ses velléités de départ en Syrie” dans les zones de jihad et avait “fait l’objet d’un entretien administratif”, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur.