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C’est mi-juin, que Kaïs Jamli serait arrivé en France. Venu, c’est, en tout cas, ce qu’il essaie de dire à la juge Tormos qui préside l’audience correctionnelle d’Aix, rendre visite à une vieille tante malade, à Marseille. Reste que le 30 juin, il est arrêté par la police et transféré au CRA, le centre de rétention administrative. Et qu’à deux reprises, l’on a tenté à Marignane de faire poser le pied dans un avion à ce ressortissant algérien actuellement installé en Allemagne, après un itinéraire qui lui a fait traverser la Tunisie, l’Italie et la Suisse.

Bref, Kaïs Jamli refuse de retourner en Allemagne, car “c’est pas mon pays”. Le tribunal ose bien lui faire remarquer qu’il y possède, tout de même, compagne et enfant. L’interprète explique que le prévenu, dit-il, serait menacé par les frères de sa compagne (rencontrée sur Facebook) et aussi… qu’il ferait l’objet de poursuites judiciaires.

Il refuse de retourner à Francfort”, répète l’interprète, debout près du prévenu. Avant que le parquet ne requière trois mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, contre le prévenu, “ce qui offrira un délai à l’autorité administrative pour organiser son éloignement”.

En défense, Me Viriot soutient que son client refuse de partir en Allemagne, car son retour l’y placerait en situation irrégulière : son permis de séjour est périmé, il n’y possède pas d’attaches”. Après qu’il en a délibéré, le tribunal correctionnel le condamnera à la peine d’un mois ferme, assortie d’un mandat de dépôt. (…)

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Merci à Lilib

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