Depuis le début de l’été, le Wanderlust organise quotidiennement des soirées branchées où se rend le tout Paris. Des festivités qui se déroulent juste au-dessus d’un camp de migrants où vivent une centaine d’hommes et de femmes venus pour la plupart d’Afrique subsaharienne. Sans A_ est allé explorer ces deux univers aux antipodes.
Vingt-trois heures, quai d’Austerlitz dans le 13e arrondissement. Comme tous les soirs de l’été, profitant de la fraîcheur nocturne, les foules se massent dans la pénombre pour accéder à l’un des hauts lieux de la nuit hype parisienne. Dans la file d’attente, les clubbers trépignent d’impatience. En ce jour de résultats du baccalauréat, le millier de participants n’a qu’une envie : aller se lâcher sur le dancefloor en tek du Wanderlust, idéalement établi face à la Seine. Après le check du physio, le contrôle des sacs et s’être acquitté des 15 euros de droit d’entrée, le bain de foule tant attendu est enfin à portée de main. Gros son dans les oreilles, joie de vivre et légèreté sont au rendez-vous.
(…) Sans-A