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Les Républicain sont divisés sur l’action à mener contre l’Etat islamique (EI).

Deux jours après les attentats de janvier, l’unité nationale prévalait. Elle s’est évaporée depuis. A droite, les prises de position se sont multipliées ces dernières semaines quant à la stratégie à adopter face à la menace incarnée par l’EI, écornant au passage la position française décidée par le président de la République, François Hollande.

Alain Juppé, a toujours rejeté en bloc une alliance avec le dirigeant syrien. Sur son blog, il écrivait : « Certains considèrent qu’il ne faut pas mélanger morale et géo-stratégie. C’est un point de vue. Ce n’est pas le mien. » Et à l’ancien ministre des affaires étrangères d’ajouter, intransigeant : « C’est Assad qui fait le lit de Daech. »

Mercredi 22 juillet, l’ancien président du parti Les Républicains (LR) Jean-François Copé et le député (LR) des Alpes-Maritimes Eric Ciotti ont respectivement pris la plume et la parole sur ce sujet. Jean-François Copé, qui n’était pas intervenu dans la presse depuis son départ de l’UMP, en juin 2014, plaide pour « écraser militairement Daech » dans une tribune publiée par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. […]

Eric Ciotti se dit également favorable à une intervention militaire au sol. Lui non plus ne porte pas un regard tendre sur la stratégie décidée par la communauté internationale. Sur RMC, le député des Alpes-Maritimes a jugé « ahurissant » que cette dernière ne se donne pas « les moyens d’éradiquer Daech ». Dénonçant la voix « très faible » de la France et un manque d’efficacité globale des pays engagés (les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne) celui qui a fait partie de la délégation emmenée par Nicolas Sarkozy lors de la récente visite en Tunisie veut «mettre au ban les pays qui ont des relations incestueuses avec Daech ». A savoir, selon lui, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite. […]

Dominique de Villepin n’en démord pas. Le 29 septembre 2014 sur RTL, il exprimait déjà son «inquiétude» quant aux frappes aériennes menées par la coalition internationale. Et invitait alors de se souvenir des leçons de l’histoire : «Nous faisons à chaque fois la guerre pour réparer les erreurs de la guerre précédente. N’oublions pas que l’Etat islamique, nous l’avons enfanté. C’est le résultat, à commencer, de la guerre de 2003.»

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