Un habitant du quartier des Izards a été blessé par un coup de feu, mercredi soir, après une simple querelle avec des jeunes gens qui a brutalement dégénéré.
Au moins quatre coups de feu ont retenti, mercredi soir, dans le quartier des Izards, à Toulouse, blessant un homme de 31 ans au bras droit.
Une violence qui est montée crescendo, ponctuée par des tirs par arme à feu et dont les conséquences auraient pu être dramatiques. À l’origine de ces incidents, un simple différend entre un habitant du quartier et de jeunes adolescents dont le tapage sur un parking a fini par exaspérer la future victime.
Mercredi, vers 20h20, sur un parking donnant sur le 9 rue des Chamois, des jeunes gens rôdent autour des voitures des résidents, certains auraient été vus en train de sauter sur les capots. Un riverain qui vient de rejoindre son domicile, au premier étage, leur fait part de son mécontentement. Mais les remarques qui fusent ne sont pas du goût de nombreux adolescents qui décident de ne pas en rester là. Le ton monte et les échanges s’enveniment. Une pluie de projectiles atterrit sur la fenêtre du riverain très remonté contre ces jets de cailloux intempestifs.
Juché sur un quad, un individu déboule dans la rue et dégaine une arme. Il descend de son engin et ouvre le feu à plusieurs reprises en direction de cet homme qui se trouve à sa fenêtre. L’un des projectiles tirés le blesse au bras droit. Le tireur au quad prend la fuite. La victime est prise en charge par les secours et transportée au CHU Purpan. Son état de santé n’inspirait pas d’inquiétudes. Une enquête a été confiée aux policiers de la sûreté départementale.
«Ces situations qui dégénèrent pour trois fois rien sont malheureusement fréquentes ici, comme ailleurs, commente un habitant du quartier. Mais de là à sortir une arme à feu pour régler de simples querelles, cela paraît incompréhensible».
Sans aucun lien avec cette affaire, cette même rue des Chamois, aux Izards, avait été le théâtre, en décembre 2013, de la mort d’un jeune habitant de 18 ans, tué au fusil d’assaut, sur fond de règlements de comptes.
Merci à bitume8