La Maison Blanche a défendu dimanche le droit de la Turquie à frapper les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan, après une série de raids aériens qui menacent le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis 2013 entre Ankara et le PKK.
Le vice-conseiller à la Sécurité nationale Ben Rhodes, qui accompagne le président américain Barack Obama dans sa visite au Kenya, a rappelé depuis Nairobi que les Etats-Unis considéraient le PKK comme une “organisation terroriste” et estimé que la Turquie avait “le droit de mener des actions contre des cibles terroristes”.
M. Rhodes a parallèlement salué les offensives turques contre le groupe Etat islamique (EI), “bien plus affirmées” ces derniers jours.
La Turquie s’est résolument engagée vendredi dans la lutte contre les jihadistes de l’EI en Syrie en menant ses premières frappes sur leurs positions. Elle a dans le même temps décidé de frapper des positions du PKK dans le Kurdistan irakien, où ce groupe a des camps.
Les frappes contre les rebelles kurdes, les plus importantes déclenchées contre eux depuis quatre ans, risquent de faire voler en éclats les négociations engagées en 2012 par Recep Tayyip Erdogan, l’actuel président turc, pour mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984. […]
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