Dans la soirée du lundi 27 juillet, excédés par les nuisances sonores et autres, des riverains de la rue Goldfard dans le quartier de Fontbarlettes à Valence ont délogé les seuls squatteurs roms d’un immeuble en voie de désaffection.
Mardi en début d‘après-midi, l’un des appartements de cet immeuble prenait mystérieusement feu.
C’est à l’occasion de cet incendie que la police est intervenue, apprenant du même coup l’opération expéditive de la veille. Dans un communiqué, le maire de Valence Nicolas Daragon, Annie-Paule Tenneroni, adjointe au logement et président de l’OPH, et Michel Ponsard-Chareyre, disent « comprendre cette réaction de légitime défense de la part de ce collectif citoyen. »
Le communiqué précise qu’une procédure d’expulsion a été engagée « depuis de nombreux mois à l’encontre des familles tchétchènes occupant illégalement le bâtiment. » Celles-là même qui ont été épargnées par les riverains expulseurs et qui, par ailleurs, sont en « procédure d’asile », indique Odile Favrat, membre de l’association Femmes en Luth. Dans ce même communiqué, « les élus déplorent qu’une telle action ait dû avoir lieu face à l’inertie de la justice. » L’OPH (Office public de l’habitat) a décidé de couper l’eau et l’arrivée d’électricité ainsi que de murer les portes d’entrée des immeubles pour éviter toute occupation illicite. Les premiers panneaux étaient acheminés mardi après-midi.
Merci à Mielrubis