Le “problème” migratoire devient de plus en plus incontrôlable. Mais Jason Buzi, un entrepreneur millionnaire israélien qui vit à San Francisco dit avoir trouvé la solution.
Selon lui, la réponse à tous ces problèmes serait la création d’un nouveau pays où les populations fuyant leur nation d’origine pourraient trouver refuge. Cela deviendrait leur “maison”.
Cette idée pourrait permettre d’accueillir des millions d’immigrés. Sa “nation de réfugiés” comme il l’appelle, permettrait à la population de trouver “un endroit pour vivre en sécurité et [où ils] pourront travailler comme tout le monde” a-t-il expliqué au Washington Post.
Mais selon nos confrères du Huffington Post UK, le projet n’a pas reçu que des avis positifs. Harry Minas, un conseiller du gouvernement australien a complètement rejeté l’idée, expliquant que cela reviendrait à traiter les réfugiés comme des “lépreux”.
Cependant, cela n’a pas découragé Jason Buzi qui considère son plan comme réalisable. Pour ça, il compte sur ses amis millionnaires et les gouvernements qui pourraient financer cet Etat capable d’accueillir 60 millions de personnes. En effet, en juin dernier, Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a dévoilé un nouveau chiffre accablant dans son rapport annuel: ce sont plus de 59,5 millions de personnes qui ont été déplacées à la fin 2014, en comparaison de 51,2 millions de l’année précédente.
Pour rendre son projet plus réel, le chef d’entreprise israélien a déjà dépensé 15 000 dollars pour créer un site internet. Il y propose des solutions assez simples réparties en quatre catégories :
Demander à des Etats développés de léguer des parties de leurs terres non-utilisées, pour y implanter les populations déplacées.
Acheter une île inhabitée comme il en existe des centaines en Indonésie.
Prendre en charge un pays existant déjà mais peu peuplé comme la Dominique faisant partie de l’archipel des Caraïbes, pour y emmener les exilés.
Construire une île au milieu de l’océan.
Dans son rapport, Buzi souligne donc qu’une grande partie des terres de la planète sont sous-utilisées, comme la Californie aux États-Unis, où 90% des 40 millions de personnes vivent avec moins de 10% des terres de l’État. […]
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