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Avec une demande qui a fortement augmenté, la Coordination de l’accueil des familles demandeuses d’asile s’occupe de leur trouver des chambres d’hôtel, faute de logements fixes.

(…) A 9 heures, la Cafda ouvre ses grilles et déjà une dizaine de familles stationnent dans la cour du centre social, en espérant être reçues le plus rapidement possible. Parmi elles, des enfants, souvent très jeunes. La petite Aïssata (2) est de ceux-là. Elle a 10 mois, ne marche pas encore. Ce mardi, sa mère et elle viennent demander à la Cafda une nouvelle chambre d’hôtel au 115. Celle qu’elles doivent occuper ce jour n’a ni cuisine ni frigo. Inquiète pour leur confort, Aminata (2), la mère d’origine guinéenne et arrivée en France avec sa fille l’an dernier, sait que ce sera difficile pour elles d’obtenir un changement d’hôtel. «Les places sont difficiles à obtenir, on devrait se contenter de ce qu’on nous trouve mais je vais quand même essayer de changer parce que cette place ne nous convient pas. Je ne pourrais pas cuisiner ni stocker de la nourriture au frais. Ce sera difficile de s’alimenter convenablement», explique-t-elle, d’une voix épuisée.

Libé

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