01/08
Conscient du véritable tollé provoqué par ses propos sur les réseaux sociaux, Charles Beigbeder écrivain s’est empressé de revenir sur ses déclarations, dans un long billet publié samedi sur son blog.
Dans cette tribune, baptisée « Je veux rester fidèle à ma famille politique et à mes convictions », Charles Beigbeder commence par « clarifier » sa position vis-à-vis du Front national : « Je n’ai jamais prétendu, comme cela m’est prêté, que je serais amené à soutenir sa candidate [Marine Le Pen, NDLR] en 2017. J’ai simplement affirmé que je n’hésiterais pas une seconde à soutenir celui ou celle qui reprendrait mes propositions, quelle que soit son étiquette partisane. » Et « ce n’est pas le cas du programme du FN, loin de là, je tiens à être clair sur ce point ».
Fondamentalement, on ne résoudra pas la crise identitaire de notre pays en s’enfermant dans une logique de confrontation qui pourrait nous conduire à la guerre civile. Je pense, tout au contraire, qu’il faut faire aimer la France aux populations nouvellement arrivées, les accueillir généreusement tout en fixant des principes clairs quant au respect de nos traditions.
Il y a aujourd’hui un défi identitaire majeur qui prend la forme d’un grand bouleversement démographique conduisant, par certains endroits, la culture française à devenir minoritaire sur son propre territoire. Ce multiculturalisme porte en lui les germes d’un possible éclatement de notre nation. Le courage d’un homme politique consiste à ne pas fuir la réalité. Il faut ajouter à cela un défi culturel majeur lié à la rupture de transmission de la culture française à l’école et dans la société, provoquant un déracinement des Français.
J’aimerais que ma famille politique prenne en considération ces nouvelles problématiques et ne manque pas son rendez-vous avec l’histoire. […]
Le Point ; Blog de Charles Beigbeder
(…) De même, l’édile héraultais «pense à Thierry Mariani et à Charles Beigbeder, (qu’il) connaît bien, mais aussi à Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil». «Ils partagent les mêmes valeurs, les mêmes envies, les mêmes désirs, les mêmes exigences qui sont celles de la mouvance souverainiste de droite dans laquelle je m’inscris», précise-t-il au Scan. «Je les crois tout à fait aptes à rallier des gens comme Marine Le Pen. L’expérience de ministre de Thierry Mariani le conduira inéluctablement aux réalités qui s’imposent», prophétise-t-il.
Version avec laquelle l’ancien secrétaire national de l’UMP et fondateur du réseau participatif d’actions politiques «L’Avant-Garde», Charles Beigbeder, semble plus ou moins en phase. «L’offre de droite se limitera demain à trois candidats: celui des Républicains, Nicolas Dupont-Aignan, et Marine Le Pen. Je pense que la droite dite ‘de gouvernement’ est favorite pour l’emporter, donc c’est avec celle-là que j’ai le plus envie de discuter. Mais je n’hésiterais pas une seconde et n’aurais aucun état d’âme à soutenir le FN», confie-t-il au Scan.
Concernant Nicolas Dupont-Aignan, l’élu biterrois se montre enfin bien plus tranchant, le qualifiant d’«énorme déception». «Je le sens incapable d’assumer les ruptures nécessaires», poursuit-il au sujet du président de Debout la France, qui semble plutôt s’orienter vers un souverainisme de gauche. En témoigne notamment son «appel à Jean-Pierre Chevènement», lancé en juin dernier dans le FigaroVox, et qui semble avoir été entendu: ce dernier pourrait en effet, selon L’Express, intervenir aux universités d’été de DL
(…) Le Figaro