La police japonaise a arrêté, hier, le Français Mark Karpelès, patron de la plateforme d’échanges de bitcoins MtGox, dont l’effondrement spectaculaire, l’an dernier, après une série d’allégations de fraude avait entaché la réputation de cette monnaie virtuelle.
Mark Karpelès (30 ans) est accusé d’avoir falsifié des données dans le système informatique de la plateforme, en 2013, pour créer artificiellement un million de dollars (910.500 euros), a précisé un porte-parole de la police. Le bitcoin, qui n’est pas une vraie devise émise par une banque centrale, permet l’achat de biens ou de services auprès de toute personne ou société qui l’accepte comme mode de paiement. Les partisans de cette monnaie virtuelle y voient un moyen efficace et anonyme de transférer et stocker des fonds. Les autorités de réglementations soulignent, elles, les dangers de ce système opaque et volatil. Les médias japonais ont, de leur côté, rapporté, plus tôt samedi, que les policiers enquêtaient par ailleurs sur la possible implication de Mark Karpelès dans la disparition de bitcoins en 2014, pour l’équivalent d’environ 355 millions d’euros. (…)