En juin 2014, Didier Vignaud, accusé par les autorités algériennes d’espionnage sur une centrale électrique, était condamné à un an de prison ferme et 10 000 euros d’amende. Il devait repasser devant la justice algérienne aujourd’hui en appel, mais le procès est repoussé faute de traducteur.
Alors qu’il coordonnait la construction d’un chantier de centrale électrique en Algérie, Didier Vignaud, originaire de Mont-de-marsan (Landes) a été accusé d’espionnage après avoir utilisé un drône pour photographier le chantier sur lequel il travaillait.
La justice reproche à cet ingénieur originaire de Mont-de-Marsan, chargé de superviser le chantier de construction d’une centrale électrique dans le Sahara, d’avoir pris des clichés du chantier avec un drone.
Didier Vignaud, originaire de Mont-de-Marsan, a été condamné en juin dernier à un an de prison ferme et près de 10.000 euros d’amende par le tribunal de Laghouat, dans le sud de l’Algérie. Accusé d’espionnage industriel, il a fait appel de sa condamnation en juin dernier à un an de prison. La décision du tribunal est attendue ce lundi. Cet ancien technicien de l’armée de l’air, récemment reconverti en ingénieur, a été envoyé en avril 2014 en plein désert en Algérie par General Electric. Sa mission était de superviser le chantier de construction d’une centrale électrique en consortium avec le groupe grec Metka pour le compte final de la société Sonelgaz. Le chantier, au milieu du Sahara, abrite une base de vie où réside Dider Vignaud.
La justice algérienne lui reproche d’avoir pris des clichés du chantier de la centrale, à l’aide d’un drone que Didier Vignaud qualifie lui de «jouet». Des faits que le Français reconnaît, mais il assure avoir pris ces photos à la demande de son employeur. General Electric ne confirme pas cette version des faits. (…)