Gaëtan Dehondt a 40 ans, cet ancien joueur professionnel de hockey sur glace est converti à l’islam. Il est aumônier et ce sont ses premiers jours au centre pénitentiaire de Laon. En parallèle, le film recueille la parole de Karim Mokhtari, un ancien détenu, condamné à dix ans de réclusion pour braquage.
Karim raconte ce qu’il a vécu, la grande détresse des prisonniers et la nécessité pour eux de trouver une réponse spirituelle – quelle qu’elle soit – pour échapper à la déshumanisation de la prison. C’est sur ce terreau que se développe le radicalisme de quelques imams auto-proclamés, qui prêchent une religion déformée à des détenus en manque de perspectives.
Dans cette sorte de face-à-face d’une extrême intensité, on voit se dessiner la demande d’une religion apaisée, source de réconfort pour les détenus. Et la nécessité de recruter des aumôniers comme Gaëtan, capables de défendre face aux radicaux les valeurs du vrai islam.
