INFO METRONEWS – En garde à vue dans les locaux du commissariat rue de la Goutte d’Or (Paris 18e) après une bagarre générale, un homme a réussi à prendre la poudre d’escampette. Ni entravé ni surveillé, il est sorti en marchant, non sans saluer le policier qui surveillait l’entrée…
Ce n’est pas encore le roi de la belle, mais on lui reconnaît volontiers un certain panache. Ce 18 juin, A., 35 ans, se retrouve impliqué dans une bagarre générale au croisement des rues de Chartes et Caplat, au cœur de la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement parisien. L’origine du mouvement de foule n’est pas connue, mais l’ambiance est électrique. Plusieurs policiers sur place demandent des renforts et lâchent les gaz lacrymogènes. Au milieu de la bataille, A. se tient à côté de son vélo et observe la scène.
Lorsque les policiers lui disent de dégager, cet électricien-plombier de formation n’obtempère pas. Soudain, son vélo se retrouve au pied des agents. L’a t-il jeté ? La bicyclette est-elle tombée ? Toujours est-il qu’une course poursuite s’amorce avec les policiers, à l’issue de laquelle le fuyard aurait donné un coup de pied dans la main d’un des agents. Avec deux autres trublions, A., dont le casier judiciaire mentionne une condamnation pour trafic de stupéfiants, est emmené au poste.
“Bonne soirée”, lui répond le gardien de la paix
Et c’est à ce moment précis que l’histoire prend un tournant des plus insolites. Tandis que les fonctionnaires de police prennent en charge les deux autres gardés à vue, A. se retrouve seul dans une pièce, sans menottes. La porte, devant lui, est entrouverte. Alors, il se lève, sort dans le couloir, descend l’escalier qui mène au hall d’entrée et marche tranquillement vers la sortie. Là, il croise un policier, qu’il prend soin de saluer. “Bonne soirée”, lui répond en retour le gardien de la paix. (…)