C’est une expérience qu’on ne souhaite à personne. Il est une heure dans la nuit de vendredi à samedi. Hugo (nommons-le ainsi), 18 ans, regarde un film dans sa chambre. L’adolescent est seul dans le pavillon de la rue Pierre-Curie. Ses parents sont en vacances. Soudain, le jeune homme entend du bruit. Des voix chuchotent au rez-de-chaussée. Hugo réalise : des cambrioleurs sont entrés chez lui. Pétrifié, il s’enferme dans l’armoire de sa chambre et appelle la police avec son portable.
Ce que ne sait pas Hugo, c’est que les policiers sont déjà dans le secteur. Ils ont été alertés un peu plus tôt par des riverains de la rue Victor-Hugo, victimes d’une tentative d’intrusion. Les gardiens de la paix déboulent donc rapidement rue Curie où ils repèrent la porte fracturée. À l’intérieur, un quatuor est surpris en pleine action.
« L’interpellation n’a pas été facile », explique le président Mikael Simoens. « Les cambrioleurs ont tenté de résister. »
À l’hôtel de police, on se rend cependant vite compte que trois des auteurs sont mineurs. En dépit de leur jeune âge, ils portent des gants. Le seul majeur, Akim Zouine, 19 ans, indique qu’il ne visait que le vol d’un vélo. « Pour rentrer chez moi, à Fives. » Personne n’est obligé de le croire, d’autant que le Lillois n’en est pas à sa première sortie de route. (…)
Merci à Yabonlaseku
