Entre surprise et consternation en Occident, la Turquie a lancé, depuis la fin juillet, une offensive contre la mouvance kurde, pourtant alliée objective de la lutte contre Daech dans la région. En cinq points, metronews vous détaille les motivations (troubles) d’Ankara.
Après presque deux semaines d’opérations, le bilan paraît inégal : plus d’une soixantaine de frappes ont été menées contre le PKK, et trois seulement contre l’EI. Dans sa lutte contre “tous les terrorismes”, le président turc Tayyip Recep Erdogan donne dans le deux poids deux mesures. Mais dans quel but ? Eléments de réponse en cinq points.
Se débarrasser d’une frange de l’opposition
Parallèlement aux frappes de l’armée turque, une opération anti-terroriste est menée sur le territoire turc à partir du 23 juillet. En quelques jours, les forces de l’ordre procèdent à plus de 1400 interpellations. Là encore, les moyens déployés sont inégaux : trois quarts des personnes interpellées sont affiliées au PKK, contre 350 liées à l’EI. (…)