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13/08/2015

Tel-Aviv sur plage” est placé sous très haute surveillance. 500 policiers et gendarmes sont mobilisés toute la journée. Des grilles permettent de filtrer l’entrée des visiteurs qui sont passés au peigne fin. Fouille de sacs, détecteurs de métaux… Il y a plus de policiers et de journalistes que de visiteurs.

Seuls de petits drapeaux portant en français et en hébreu le nom de Tel-Aviv et une photo de la plage de Tel-Aviv distinguent ce modeste espace de 200 m² du reste de Paris-Plages. Au milieu des nombreux journalistes et policiers, quelques dizaines de personnes sont venues profiter de l’événement, malgré la polémique… et la grisaille.

«Il y a 50 visiteurs pour 500 journalistes, j’ai l’impression d’être sur la Croisette !», plaisante un badaud.

Le Parisien

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12/08/2015


Pour sécuriser l’événement, au moins 300 policiers et gendarmes ont été appelés en renfort.

11 août 2015 : Le leader du Front national à Paris défend « Tel-Aviv sur Seine »

« Israël est un pays comme un autre ». La polémique suscitée par l’organisation de « Tel-Aviv sur Seine », une journée censée mettre la station balnéaire à l’honneur jeudi à Paris, étonne le chef de file du Front national dans la capitale, Wallerand de Saint-Just. « Je ne vois absolument aucun inconvénient à ce que cet événement festif ait lieu », confie-t-il ce mardi au Scan, avant de relancer: « Bien au contraire ! »

(…) Le Figaro

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Tel-Aviv sur Seine “n’est pas une initiative de promotion du gouvernement israélien

Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, s’exprime sur la polémique soulevée par l’organisation dans la capitale de l’événement “Tel-Aviv sur Seine“.

Selon Le Figaro est, pas moins de quatre unités des forces mobiles (CRS et gendarmes mobiles) seront dépêchées en renfort jeudi à Paris. Ce qui représente plus de 300 policiers et gendarmes de plus ce jour-là, soit un quasi doublement du dispositif classique élaboré par les unités dépendant des commissariats locaux.

La Direction de l’Ordre public et de la circulation (DOPC), rattachée au nouveau préfet de police, Michel Cadot, est activement mobilisée également, malgré l’inévitable baisse des effectifs dans les services au mois d’août.

«Nous n’annulerons pas cette manifestation car ce serait donner raison aux plus radicaux», a martelé lundi le premier adjoint PS à la mairie de Paris, Bruno Julliard.

Mais côté policier, une petite inquiétude pointe.

«Est-il bien judicieux de maintenir ce type de rassemblement quand on voit ce qui s’est passé à Sarcelles l’été dernier; c’est assez sensible», commente un responsable national d’une organisation syndicale très bien implantée chez les CRS.

L’un de se collègues renchérit: «Dans les milieux de la sécurité, tout le monde pense instantanément au climat d’antisémitisme qui avait mis cette ville du Val-d’Oise à feu et à sang en juillet 2014. » […]

Le Figaro


La ville veut faire “voyager les Parisiens”, le temps d’une “journée culturelle et festive”, mais l’initiative n’est pas du goût de tout le monde. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’insurgent contre l’opération “Tel Aviv sur Seine”, organisée le 13 août prochain dans le cadre de “Paris Plages”.

“Après les villes de Polynésie ou celles du Brésil, (…) Paris accueille cette année la ville progressiste de Tel Aviv, explique la mairie dans un communiqué (en PDF). Jeudi 13 août, (…) ‘The Bubble’ proposera aux visiteurs des activités ludiques et gratuites, des foodtrucks aux saveurs méditerranéennes et des concerts. Ce partenariat culturel s’est construit en mai dernier, lors du voyage de la Maire de Paris dans les villes israéliennes et palestiniennes.”

“Le cynisme de l’organisation d’une telle journée dans le cadre de Paris Plages atteint les sommets de l’indécence”, dénonce la conseillère de Paris Danielle Simonnet. L’élue du Parti de gauche, qui demande à la maire Anne Hidalgo de revoir la programmation, critique une opération menée “tout juste une année après les massacres sur la bande de Gaza par l’État et l’armée israélienne”, sans aucun échange prévu “avec des Israéliens humanistes”.

La journée suscite déjà d’abondants commentaires sur les réseaux sociaux, où les critiques côtoient des commentaires “parfois très agressifs”, note Le Parisien, notamment de la part de militants pro-palestiniens ou de figures de l’extrême droite. De nombreux messages à caractère antisémite ont été publiés à cette occasion sur Twitter. D’autres évoquaient l’attitude de l’Etat hébreu dans le conflit israélo-palestinien.

Interrogée par le journal, la mairie de Paris dit prendre “acte de l’agitation sur les réseaux sociaux” : “On adaptera le dispositif de sécurité à la situation en relation avec la préfecture de Police de Paris.” L’hôtel de ville insiste “sur la réalité uniquement festive de l’événement”.

France TV Info

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