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(…) En attendant de nouvelles places promises par l’Etat, le collectif «No Bunkers» espère que des Genevois accueilleront ces personnes. Une démarche qui n’est pas simple pour des particuliers.

Un compromis a été trouvé au terme d’une réunion de dernière minute qui s’est tenue samedi, à 13?h, entre des représentants de «No Bunkers» et la maire de Genève, Esther Alder. Celle-ci n’a pas pu répondre à nos questions, indiquant qu’une communication serait faite lundi.

«Nous sommes soulagés car nous ne pouvons pas régler les problèmes administratifs durant le week-end. Les autorités de la Ville voient que nous faisons tout pour trouver une solution», exprime Aude Martenot, membre du collectif. La priorité de «No Bunkers» consiste désormais à trouver des Genevois prêts à héberger provisoirement les requérants refusant de rejoindre des abris PC. Et ce, pour une durée de 1 à 3 mois, le temps que 150 places d’accueil soient créées, comme l’ont promis mardi les autorités cantonales. (…)

Une quinzaine d’habitants ont d’ores et déjà répondu à l’appel. A l’image de Viviane Luisier, très engagées dans l’aide aux migrants. «Après des mois de lutte, l’Etat a finalement pris des mesures. En attendant la création de places, on ne peut plus rester dans la salle du Faubourg, prêtée par la Ville, qui a déjà beaucoup fait. Je suis sage-femme, je m’occupe tout le temps des autres. Je ne peux pas dire à ces gens-là sortez et dormez dehors! s’enflamme-t-elle. Aucun ne veut retourner dans un bunker. Je vais donc accueillir un migrant.» (…)

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