Un soignant a été agressé au CHU de Bordeaux, après un refus d’auscultation d’une épouse par un homme. Lydia Guirous, Porte-parole des Républicains, y voit l’expression du “refus des valeurs françaises” par les partisans d’un “islam radical”.
Les politiques doivent être des combattants de la République. C’est ce que nous souhaitons faire avec Nicolas Sarkozy. Nous voulons réinstaurer une République forte et une France fière. L’autorité républicaine doit s’exprimer à nouveau.
Que cela vous inspire-t-il ?
Un peu de lassitude, ces incidents sont récurrents et quand on les dénonce soit on remet en question notre parole, soit on nous fait passer pour le diable. Pour de nombreuses personnes, il est plus confortable de ne pas voir ou de fermer les yeux. Ça se passe dans les écoles où l’on refuse la mixité, ça se passe dans les piscines municipales où il y a eu de nombreux incidents cet été, et ça se passe aussi à l’hôpital public… Ce n’est pas nouveau. Les revendications sont de plus en plus virulentes et de plus en plus nombreuses. Ce sont des tests sur la solidité de notre modèle républicain. Il ne faut rien céder. […]
Selon le chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU, Dominique Dallay, cité dans Sud Ouest, les demandes de prise en charge de femmes par uniquement du personnel médical féminin sont «un sujet récurrent dans les maternités». Et ce «pour différents types de raisons, pas uniquement religieuses», a précisé l’établissement hier. Faut-il voir dans cette agression un simple fait divers ou le symptôme d’un mal plus profond ?
[…]Si ce n’est pas de caractère religieux, je ne sais pas de quoi il s’agit! Il y a une mode dangereuse à ne pas vouloir nommer les choses. Dès lors que des faits similaires se produisent, il y a un empressement à dire qu’il n’y a pas de caractère religieux. C’est un peu le nouveau «Pas d’amalgame».
Enfin, à mon sens, seule une politique claire d’assimilation nous permettra de retrouver pour les générations à venir de la cohésion nationale et de la fraternité. L’assimilation n’est rien d’autre qu’une intégration réussie.
Un aide soignant a été frappé par le mari d’une femme enceinte voilée qui refusait qu’elle soit examinée par un homme.
Un aide-soignant de 34 ans a été frappé de deux coups de poings au visage par le mari d’une patiente. Les faits se sont déroulés le dimanche 9 août dernier, aux urgences de la maternité de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. L’homme et la femme, qui portait un voile sur les cheveux, sont arrivés vers 20 heures. Enceinte, la femme connaissait un problème et souhaitait être examinée. Mais pour des raisons religieuses, l’homme s’est opposé à ce qu’elle soit prise en charge par un soignant masculin.
Alors qu’il était auprès d’une autre patiente dans une chambre, l’aide-soignant a entendu une voix masculine qui vociférait à l’accueil. Il est sorti et a vu une de ses collègues aux prises avec le mari de la femme enceinte. L’aide-soignant s’est approché pour tenter de calmer l’homme qui s’est alors tourné vers lui, menaçant.
L’aide soignant l’a repoussé et a reçu en retour les deux coups de poings. Il a déposé plainte et s’est vu reconnaître une interruption totale de trois jours par le centre d’aide en urgence aux victimes d’infraction de l’Institut médicolégal de Bordeaux.
La plainte, pour violence, déposée au commissariat de Bordeaux, a été transmise à la brigade de gendarmerie de Libourne, lieu de résidence du couple.
Merci à nicolas33