La crise des déchets s’est aggravée dimanche à Beyrouth où des affrontements ont à nouveau éclaté entre la police et des manifestants, faisant plus de 70 blessés et accentuant la pression sur un gouvernement libanais paralysé par de profondes divisions.
Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), le Liban est sans chef de l’Etat depuis plus d’un an. Le Parlement est paralysé par les divisions, elles-mêmes exacerbées par les dissensions sur la guerre en Syrie.
Le pays est écartelé entre la coalition menée par le puissant Hezbollah chiite et soutenue par Damas et Téhéran, et celle dirigée par l’ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri, appuyée par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite.