Les taux de natalité se réduisent de plus en plus en Europe ce qui pourrait conduire à une tempête démographique, et par extension, compromettre la croissance économique du Vieux Continent.
L’Espagne possède en effet l’un des taux de fertilité les plus faibles de l’Union européenne, avec une moyenne de 1,27 enfant par femme en âge de procréer, contre une moyenne européenne de 1,55. La crise économique qui règne dans le pays a provoqué un exode massif. Ils sont des centaines de milliers d’Espagnols, comme les migrants, à quitter le pays pour trouver un meilleur travail à l’étranger. En conséquence, la population espagnole décroît depuis 2012. […]
En parallèle, le nombre de migrants économiques et de demandeurs d’asile qui cherchent à pénétrer dans les pays de l’UE au péril de leur vie n’a jamais été aussi important, atteignant des niveaux records. Paradoxalement, les autorités tentent de les repousser, quand bien même une crise démographique sans précédent menace le continent. L’Europe a un besoin croissant de gens jeunes, dont le travail pourra financer les services de santé, les retraites, s’occuper des personnes âgées et peupler les zones rurales. […]
Seuls les pays scandinaves semblent résister à cette tempête démographique. C’est certes partiellement grâce aux congés parentaux généreux et à la stabilité économique qui caractérise ces pays. Mais pour la Suède et la Norvège, une forte immigration nette contribue à ces bons résultats. […]
Le bilan démographique de 2014 montre que la France détient le taux de fécondité le plus élevé d’Europe avec 2,1 enfant par femme en âge de procréer, juste au-dessus de la barre symbolique des deux enfants par femme nécessaire pour garantir le renouvellement de la population.
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