En tweetant quelques mots, dimanche, sur l’attentat du Thalys, Béatrice Ercolini, rédactrice en chef et directrice des rédactions du magazine Elle Belgique, ne pensait pas créer une telle polémique. Les internautes n’ont en effet pas apprécié ses propos, qu’ils ont jugé racistes et déplacés. Elle s’est donc vite rétractée.
“Mon tweet ne visait certainement pas à stigmatiser une communauté”, se défend-elle ensuite. “Que du contraire ! Se diviser, ce serait jouer le jeu des terroristes. Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège…”
Bonjour @ELLEBelgique ,vous n'avez pas honte de votre rédactrice en chef @Bea_Ercolini ? #RacismePrimaire @ELLEfrance pic.twitter.com/GyYmKEEA9f
— SaloméRainbow (@Salomerainbow) August 23, 2015
La journaliste a alors rapidement pris la décision de supprimer son message. “Je retire ce tweet mal compris. Le # traduisait ma sidération face à l’événement, et l’émotion palpable ds le train #vivreensemble“, écrivait-elle ainsi sur Twitter, quelques heures après son premier tweet.
Béatrice Ercolini est ensuite revenue plus longuement sur la tempête suscitée par ses déclarations, dans une interview accordée au quotidien belge Le Soir , lundi. Dans cet entretien, Béatrice Ercolini tient d’abord à replacer ce message tant décrié “dans son contexte” : “Je voulais faire part d’un sentiment dans lequel il ne faut pas tomber, explique-t-elle. Dans ce train de 8 h 17, tous les regards étaient braqués sur un grand brun qui fouillait dans son sac. Dans mon esprit, il s’agissait de dire qu’il ne fallait justement pas tomber dans la paranoïa.”