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Mieux vaut être déjà bons en sixième parce que ce n’est pas le collège qui changera la donne. Les collégiens les plus performants en 6e ont de meilleurs résultats que les élèves de 3e les plus faibles.

Pour la première fois, une étude menée dès 2007 sur 35.000 élèves de la sixième à la troisième, prouve que le collège accroît les inégalités sociales et culturelles, notamment en mathématiques. Si l’origine des élèves joue déjà à plein sur les résultats en sixième, elles pèsent encore plus lourdement au fil des ans jusqu’en troisième.

La ministre de l’éducation, Najat Vallaud Belkacem, fait sa rentrée mardi, avec sa traditionnelle conférence de rentrée. Parmi les nouveautés: les nouveaux programmes en maternelle, la nouvelle carte de l’éducation prioritaire et aussi le coup d’envoi d’une année de préparation de la réforme du collège. Elle vise notamment à réduire les inégalités qui se creusent au sein du collège. Et il y a du pain sur la planche.

Le ministère de l’Education a réalisé un rapport qui renforce les études déjà menées sur les inégalités. Cette étude menée dès 2007 sur 35.000 élèves de la sixième à la troisième, prouve que le collège accroît les inégalités, notamment en mathématiques.

On y apprend que si l’origine sociale et culturelle des élèves joue déjà à plein sur les résultats en sixième, elles pèsent encore plus lourdement au fil des ans jusqu’en troisième, en mathématiques notamment.

Parmi les élèves qui ont les plus faibles performances en ce qui concerne la mémoire encyclopédique, les mathématiques et la lecture, 45 % disposent de moins de 30 livres à leur domicile contre 10% seulement qui disposent d’au moins 200 livres.

À l’inverse, le temps passé devant la télévision est lié négativement à la réussite, les performances des élèves déclinant à mesure que la fréquence d’écoute augmente. […]

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