Pour le journaliste, l’usage “massif” du mot “migrant”, “lourd de connotations négatives”, montre à quel point “la pensée d’exclusion, la pensée barbelés, celle de l’extrême droite, l’a emportée“.
Il faut cesser de les maquiller en monstres qui viennent nous violer, voler et semer la violence à tout vent.
“Tous les pays d’Europe sont minés par la peur, l’égoïsme et la tentation du repli rabougri qui voudrait repousser les migrants hors de chez nous, comme si l’on pouvait se protéger du malheur en les renvoyant au loin“, déplore Nicolas Domenach.
Il note que ce mot est “lourd de connotations négatives“. Avec ce terme, “on entend migraine, microbe, virus, parasite“, explique le journaliste, qui le juge “impropre“. À ses yeux, ce sont d’abord des “réfugiés” politiques, économiques et bientôt climatiques.
Merci à lezard732