Le chef libéral Justin Trudeau a dénoncé le traitement réservé aux communautés ethniques en raison de leurs pratiques religieuses. Tandis qu’il courtisait la communauté musulmane à Mississauga, son adversaire bloquiste Gilles Duceppe cherchait toujours à rassembler les souverainistes derrière sa formation.
«On a laissé entendre que certains étaient moins Canadiens que les autres, on a laissé entendre que le choix de décider qui pouvait rester au Canada devait être laissé à un politicien élu au lieu du système judiciaire. Ils ont tort», a-t-il déclaré.
Après le discours prononcé par M. Trudeau devant la communauté ahmadiyya, le Parti libéral du Canada a publié un communiqué dans lequel il promet d’abroger la Loi sur la citoyenneté adoptée par la Chambre des communes en 2014.
Tout au long de son discours, le chef libéral a dénoncé le traitement réservé aux communautés ethniques en raison de leurs pratiques religieuses. Il a assuré son auditoire que son parti s’opposera toujours à quiconque fait la promotion d’une «citoyenneté à deux vitesses».
Il a dit vouloir défendre le droit de tous de «pratiquer leur religion et de participer pleinement à notre société, qu’ils portent un niqab, un hijab, un turban ou une kippa».
M. Trudeau a également dénoncé ses principaux rivaux qui, selon lui, jouent la politique de la peur. «Il y a un parti qui joue la politique de la peur en matière de sécurité, l’autre qui le fait pour nos libertés», a-t-il déclaré en mettant ses rivaux dos à dos.
Faisant l’apologie des valeurs libérales, il a dit croire que Canada est plus fort «non en dépit de ses différences, mais grâce à elles». […]
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