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Certains consacrent une grande partie de leur vie en venant en aide aux clandestins. Cette adresse, tous les migrants la connaissent: c’est le pavillon de Brigitte Lips. Dans son garage, une installation spécialement destinée aux migrants : une quarantaine de prises numérotées pour une raison bien précise, charger leurs portables. “J’ai été éduquée au partage, à l’écoute de l’autre“, explique la bénévole.

Brigitte est toujours accueillante, ce qui est un problème pour certains. Elle ne parle plus à ses voisins et lorsqu’une voiture s’arrête devant chez elle, ce n’est pas pour l’encourager. Au contraire! A moins d’un kilomètre de là, pour aider les migrants au quotidien, l’aide de l’État passe par un repas , une fois par jour, à 17h. Certains bénévoles vont jusqu’à financer le bidonville, à l’instar d’un étudiant en architecture qui a passé ses vacances à construire des habitations, avec des matériaux achetés grâce à sa bourse d’État.

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