Les 79 élèves du CP au CM1 ont bel et bien effectué leur rentrée ce mardi matin à l’école privée musulmane Al Fitra, malgré la menace du maire qui jugeait illégale cette ouverture pour des raisons administratives.
« On ne pouvait pas annoncer à 80 enfants qu’ils n’allaient pas effectuer leur rentrée ! » Voilà ce qui a motivé Farid Aouragh, président de l’association Al Fitra, à maintenir l’ouverture de l’école ce mardi matin. La mairie a rendu un avis favorable suite à une visite de la commission communale de sécurité, mais attend toujours une déclaration d’ouverture : « Nous l’avons déjà donné, pour nous tout était bon, on ne comprend pas ce que la mairie attend et le maire ne veut pas nous recevoir », se plaint l’association.
L’établissement compte une classe de CP avec 22 élèves, comme celle de CE1. En revanche, le CE2 et CM1 accueillent moins d’enfants avec 18 et 17 élèves. Il était prévu d’ouvrir un CM2 mais il n’y a pas eu suffisamment de candidats.
Pendant cinq ans, l’école doit assurer seule son fonctionnement avant de pouvoir passer un contrat avec l’État qui, le cas échéant, prendrait en charge le salaire des professeurs. Les programmes sont les mêmes que dans les autres écoles. Il est proposé en option des leçons de langue arabe et des cours d’éthique et de morale.