Tout au long de sa demande d’asile politique, Seydou sera accompagné et logé, mais avec des règles à respecter: faire soi-même ses courses, son ménage. Deux heures par jour de cours d’italien sont également obligatoires. Youssef, arrivé il y a un an et demi, du Niger peut déjà mener une conversation. Il vit désormais dans un appartement loué à un habitant du village avec deux autres migrants. Un accueil financé par l’État à hauteur de 35 euros par jour et par clandestin.
À Breno, près des Grands Lacs italiens, les touristes ne sont pas les seuls à être accueillis. Des associations aident des migrants dans leurs démarches pour demander l’asile politique. Seydou, d’origine malienne, a traversé la Méditerranée il y a dix jours seulement. “En Afrique là-bas, il n’y a pas de paix. C’est pour cela que j’ai pris la décision de venir en Europe”, confie le jeune homme au micro de France 3.