Thilo Sarrazin, auteur du polémique best-seller dont le titre original se traduit par «L’Allemagne se détruit, quand un pays se laisse mourir» répond à Valeurs actuelles. Selon cet économiste membre du SPD (Parti social-démocrate), démissionnaire du directoire de la Bundesbank et menacé de mort par les islamistes, l’immigration «détruit» son pays.
Il est, selon le Stuttgarter Zeitung, celui qui, en 2010, a osé dire et écrire « ce que beaucoup d’Allemands vivent tous les jours ». Son livre Deutschland schafft sich ab, wie wir unser Land aufs Spiel setzen (publié en France sous le titre L’Allemagne disparaît) est l’un des plus grands succès de librairie de ces vingt dernières années en Allemagne. Ancien membre de plusieurs cabinets ministériels de gauche et sénateur aux Finances du Land de Berlin (de 2002 à 2009), il y affirme que le tassement et le vieillissement de la population allemande de souche ajoutés à la montée de l’immigration accélèrent la régression identitaire de son pays – où ces sujets sont tabous. Cinq ans plus tard, alors que ses prévisions sont encore dépassées par la réalité, cet homme de gauche converti à la réalité persiste et signe.[…]
La politique migratoire allemande est-elle un échec ?
Nous n’avons pas de politique d’immigration, car nous ne pouvons pas contrôler les migrations en raison des frontières ouvertes de l’espace Schengen. Celui qui arrive en Allemagne, légalement ou pas, asile ou pas, peut rester dans 90 % des cas.
Sait-on vraiment combien l’Allemagne compte d’immigrés ?
Chez nous, une personne est considérée d’origine étrangère quand un de ses parents est né à l’étranger. Le fils d’un Allemand et de son épouse française est par exemple d’origine étrangère. Mais la fille d’un immigré turc ou arabe de seconde génération ne l’est pas : elle est pleinement allemande…
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