Vous vous souvenez peut-être que Pierre Bergé avait menacé, voici quelques mois, de poursuivre le Salon beige si nous ne retirions pas un article.
Notre refus avait entraîné un dégonflement de l’affaire. Mais nous n’étions pas assez naïfs pour supposer que M. Bergé nous laisserait en paix. Au début de l’été, il a, à nouveau, porté plainte contre moi. Cette fois, pour diffamation. Et, cette fois, l’affaire ne se dégonflera pas, puisqu’elle est déjà entre les mains de la justice. Je suis, en effet, convoqué par le juge d’instruction le 7 septembre. Curieusement, ce n’est pas en tant que directeur du Salon beige, mais en tant que directeur du site Délit d’images, consacré à la culture, que je suis poursuivi.
L’avocat de Pierre Bergé, Me Pierrat, a déclaré qu’il n’avait poursuivi que “des gros relais”. J’ignore à partir de quand il estime que l’on est “gros”, mais il faut beaucoup d’imagination pour estimer que Délit d’images, petit blogue culturel relativement confidentiel, l’est (j’assume la responsabilité d’au moins 5 ou 6 sites largement plus diffusés!).
La réalité, c’est que je suis poursuivi parce que le Salon beige a fortement déplu à l’oligarque socialiste, pour son engagement dans la bataille contre la loi Taubira. Mais, s’il pense nous faire taire par son harassement judiciaire, il risque d’être déçu… […]