Pour Alexandre Vatimbella, le vainqueur de la présidentielle de 2017 sera celui qui saura parler au plus grand nombre d’électeurs « centristes », dans le spectre allant de Valls à Juppé. Alexandre Vatimbella est un journaliste français. Il est, depuis 2008, directeur de la rédaction de l’agence de presse LesNouveauxMondes.org, qui est spécialisée sur les pays émergents et la mondialisation.
Les Français ne sont pas prêts à confier les clés du pouvoir à des démagogues populistes.
L’électorat central devrait faire la prochaine présidentielle. Lors de la prochaine élection présidentielle, le premier tour, pour la première fois, sera décisif. Ainsi, le ou la finaliste face à la probable Marine Le Pen sera sûr de l’emporter.
Dès lors, comme nous le disent les sondages et, à moins d’événements dramatiques ou d’une situation particulièrement anxiogène, c’est l’électorat central qui fera le prochain hôte de l’Elysée.
Ce que j’entends par central, c’est l’électorat qui va d’Alain Juppé à Manuel Valls et qui est majoritaire dans le pays mais aussi dans chaque camp lorsque l’on regarde les enquêtes d’opinion actuelles, notamment la dernière réalisée par l’IFOP pour le JDD. Elle confirme ces prédécesseures en plaçant en tête Valls à gauche à 35% et Juppé à droite et au centre-droit à 40%. […]
Ce qui distingue ces électeurs, c’est leur refus des extrêmes mais aussi des radicaux. Non seulement ils ne veulent pas voir au pouvoir l’extrême-droite et l’extrême-gauche, mais ils rejettent largement la radicalité à droite comme à gauche. […]