La responsabilité du ministre des Affaires étrangères français est engagée dans des violences subies par des civils syriens, selon quatorze d’entre eux, proches de victimes de rebelles djihadistes.
Ils demandent «la réparation de dommage dont [les victimes] souffrent à cause fautes graves commises par Laurent Fabius». Déboutés en première instance, les quatorze civils syriens, qui affirment parler au nom de victimes du djihadisme, ont porté l’affaire devant la cour administrative d’appel de Paris. Ils font référence à des propos du ministre qui avait affirmé, en août 2012, que «Bachar Al-Assad ne méritait pas d’être sur terre». D’après le quotidien Le Monde qui a rapporté ces propos, Fabius aurait également dit que «le Front Al-Nosra fait du bon boulot», alors que ce mouvement, qui correspond à la branche syrienne d’Al-Qaïda, venait d’être classé comme organisation terroriste par les États-Unis.
(….) RT.com