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Une nouvelle loi durcit la répression de l’esclavage. Mais les autorités semblent toujours peu enclines à éradiquer cette pratique répandue. Et préfèrent souvent l’ignorer.

« En Mauritanie, ce sont les abolitionnistes qui sont en prison, pas les esclavagistes ! » Secrétaire aux relations extérieures de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Balla Touré était supposé se réjouir de voir son combat contre l’esclavage consacré par l’adoption, mi-août, d’une nouvelle loi affirmant le caractère imprescriptible de cette pratique, désormais considérée comme un crime contre l’humanité.

Mais, comme la plupart des militants mobilisés sur cette question, il ne se fait aucune illusion : « C’est une bonne chose de durcir les peines encourues, mais encore faudrait-il appliquer la loi, tempête Balla Touré. Or les autorités sont en plein déni face à la persistance des pratiques esclavagistes. »

(…) Jeune Afrique

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