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Le Premier ministre britannique a répété mercredi qu’il ne voulait pas entendre parler de contingents de réfugiés.

Ce plan, destiné à répartir d’urgence 160 000 réfugiés, ne concerne pas le Royaume-Uni, exempt des règles communautaires en matière d’immigration. Mais l’opposition travailliste a une nouvelle fois réclamé mercredi que le Royaume-Uni y prenne part, une revendication balayée par M. Cameron.

«Si toute l’attention se concentre sur des quotas de redistribution de réfugiés en Europe, cela ne résoudra pas le problème», a-t-il dit lors des questions hebdomadaires devant le Parlement, estimant aussi que «cela envoie le message aux gens que c’est une bonne idée de monter dans un bateau pour faire un voyage périlleux» vers l’Europe.

«L’Europe doit trouver ses propres réponses pour les pays qui font partie de Schengen. Le Royaume-Uni, qui dispose de ses propres frontières, a la possibilité de prendre des décisions souveraines», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre conservateur s’est engagé lundi à accueillir 20 000 réfugiés en cinq ans au Royaume-Uni, mais provenant de camps se trouvant à la frontière syrienne, de Turquie, de Jordanie et du Liban. Interrogé sur le nombre de réfugiés qui seraient accueillis dès cette année, il a refusé de donner un chiffre mais a affirmé qu’«il n’y avait pas de limite concernant le nombre de personnes qui pourront venir la première année». Pour rappel, l’Allemagne et la France sont invitées à accueillir respectivement 40 000 et 30 000 réfugiés.

L’Essentiel

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