Le capharnaüm trouvé hier sur le stade de la Pépinière contraint la municipalité marseillaise à changer son fusil d’épaule.
Après presque 4 mois d’occupation illégale par les gens du voyage, le stade de la Pépinière de Saint-Menet ressemble davantage à une poubelle à ciel ouvert qu’à une enceinte sportive. Un paysage de désolation hantait le site hier matin après le départ dans la nuit des dernières caravanes qui ont devancé de quelques heures l’intervention des forces de l’ordre. Grillages découpés, carcasse de voiture au centre de la pelouse, vestiaires vandalisés et des tonnes d’ordures entassées à ciel ouvert donnent aujourd’hui à ce site autrefois occupé par des sportifs des airs de capharnaüm dont l’odeur est aussi indescriptible que l’état déplorable.
D’où la colère, hier matin au lever du soleil, de la députée-maire LR du 11-12 Valérie Boyer venue constater les dégâts sur ce stade situé au bord de l’A50 :
«Ils arrivent quand ils veulent et ils partent quand ils veulent. Cela faisait des mois que nous avions les pires difficultés avec les gens du voyage alors qu’ils occupaient ces terrains de façon illicite. Il faut bien dire que ce sont les gens du voyage qui ont chassé les sportifs, et non l’inverse. Nos investissements ont été anéantis» , s’est emportée l’élue en soulignant le coût de cette occupation illégale pour la collectivité et la dangerosité inhérente…
«Cela nous avait coûté 200 000 € pour refaire la pelouse l’an dernier et nous en sommes à 500 000 € depuis 2012 de travaux de réfection ici et au stade du Mouton. Alors même que nous sommes au pied de l’usine Arkema qui est un site classé Seveso. On va donc se donner les moyens de protéger les biens municipaux» […]
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