Sur TF1, mercredi soir, Manuel Valls s’est également dit opposé à la suppression, réclamée par Nicolas Sarkozy, de l’Aide médicale d’Etat (AME), qui permet aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins.
“Je ne veux pas opposer telle ou telle catégorie (de personnes), l’AME n’a pas été supprimée par le passé”, a fait valoir le Premier ministre, ajoutant que sa suppression “coûterait plus cher” que son maintien.
Quant à l’abolition de Schengen, défendue par le Front national, “c’est le condensé parfait de ce qu’est le populisme : une pensée qui se nourrit de la catastrophe et des difficultés, une pensée qui n’apporte aucune solution et qui nous mettrait en difficulté par rapport à notre sécurité”, a fustigé Manuel Valls, applaudi sans surprise par la gauche et conspué à droite.