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Pour l’Agence des migrations, qui traite les demandes d’asile, la situation actuelle est «extraordinaire». «Ces dernières semaines, on a connu une augmentation incroyable du nombre de mineurs non accompagnés. On est juste», constate une porte-parole, Sophia Öhvall Lundberg, auprès de l’AFP.

Le système est mis à rude épreuve, mais chaque jeune pris en charge se voit proposer un toit et un suivi. «Personne ne dit qu’on ne va pas y arriver. Chaque partie prenante a la volonté de bâtir un accueil performant», insiste-t-elle.

Pour la Croix-Rouge, différents facteurs expliquent l’attractivité de la Suède. Elle paraîtrait la plus pacifique par rapport aux pays d’origine des enfants (principalement la Somalie, l’Afghanistan, la Syrie et l’Érythrée). Et le bouche-à-oreille entretient cette bonne réputation.

«En Suède, ils savent que l’accueil est humain, plutôt bien organisé et qu’ils ont de bonnes chances d’obtenir l’asile», explique à l’AFP la spécialiste des migrations de l’organisation en Suède, Ida Holmgren.

Une fois arrivés, les mineurs non accompagnés sont majoritairement logés soit dans un centre communal dédié, soit, et c’est automatique s’ils ont moins de 13 ans, chez un parent éloigné ou dans une famille d’accueil. Les services sociaux de leur commune s’assurent ensuite de leur suivi scolaire et de leur bien-être. […]

Peut-être encore protégé par l’insouciance de l’enfance, qui lui permet de surtout penser à son prochain match de foot, Mahmud semble peu conscient des multiples difficultés d’intégration que peuvent rencontrer les nouveaux arrivants, entre pénurie de logements et racisme larvé.

La Suède est le pays de l’Union européenne où la différence est la plus élevée entre le taux de chômage des natifs du pays et les actifs nés à l’étranger.

Naguère avocat à Damas, Bashar, un cousin éloigné de Mahmud qui a fui la Syrie pour la Suède il y a deux ans, peine encore à apprendre le suédois. […]

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Merci à Clodimir

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