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Le Premier ministre Stephen Harper a utilisé l’expression en tentant de justifier son refus d’accueillir en masse des migrants syriens…

Au Canada, en pleine campagne électorale, le «Canadien de souche» fait polémique. L’expression, lâchée à un mois du scrutin législatif par le Premier ministre conservateur sortant, a immédiatement déclenché un tollé, vite exploité par ses adversaires, qui dénoncent une «citoyenneté à deux vitesses».

Déjà critiqué pour sa frilosité sur l’accueil de réfugiés et les nouveaux immigrants, le Premier ministre Stephen Harper a tenté de justifier, pour des raisons de sécurité, son refus d’accueillir en masse des migrants syriens. «Nous en accueillerons plus» mais des limites s’imposent, a-t-il lâché jeudi soir lors d’un débat télévisé face à Thomas Mulcair, leader du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche), et Justin Trudeau, chef du parti libéral (centre).

«Nous ne leur offrons pas une meilleure protection sociale que le Canadien moyen, a ajouté le chef des conservateurs. Je pense que c’est quelque chose avec lequel le néo-Canadien ou le Canadien de souche peut être d’accord.» […]

Sur les réseaux sociaux, le terme «Canadien de souche» -ou «pure laine» en québécois comme le note un internaute- a vivement fait réagir. […] Au-delà des racines générationnelles, la campagne a aussi rebondi sur le niqab (voile intégral) et son port lors de la cérémonie d’allégeance à la reine Elizabeth, chef d’Etat du Canada, dernier obstacle avant de devenir Canadien.

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Merci à Picton

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