François Hollande a laissé entendre ce soir que les Etats européens hostiles à l’accueil de migrants, comme la Hongrie ou la Slovaquie, s’exposeraient à des sanctions s’ils n’appliquaient pas le plan de répartition de l’UE.
Les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne ont adopté aujourd’hui à Bruxelles à la majorité qualifiée un “programme de relocalisation” de 120.000 migrants au sein de l’espace communautaire. La République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie ont voté contre.
En marge d’un déplacement à Londres et à la veille d’un Conseil européen extraordinaire consacré à la crise migratoire, le président français les a mis en garde.